Pompoko
Écrit le Vendredi 2 Décembre 2005 à 22:57 sur Square Palace
POMPOKO ou comment regretter de ne pas être un joyeu tanuki dans une forêt paisible
Réalisateur: Takahata Isao
Année: 1994
Synopsis: Les Tanukis sont, aux yeux de le l'homme, des rongeurs comme les autres...mais dès qu'il a le dos tourné...ils redeviennent de joyeux bipèdes poilus aux testicules proéminantes (ce n'est pas un exès de vulgarité, les testicules jouent un rôle imortant) toujours près à faire la fête, chanter, danser en rythme...bref la vie, la vraie, comme on aimerait en profiter éternellement
Mais dans le monde actuel, cette péperdise est mise à mal...par l'urbanisme qui réduit l'espace vital des Tanukis. Ainsi les premiers minutes du films nous plongent dans une bataille épiques entre rongeurs bleus et rouges pour la domination du territoire (scène absolument culte et illarante)
"Le combat fut violent et épique mais ne dura pas longtemps"
Tels sont les mots de la voie off...car le combat est interompu par leur raison, et c'est grimpé du haut d'un pilonne de haute tension que les Tanukis découvrent que la montagne voisine a fait les frais de la construction de la ville nouvelle de Tama: plus d'arbre ni de fier montagne mais un champ de travaux...
Les hummais sont plus forts que les dieux et il faut agir ensemble pour préserver l'avenir de l'espèce...La lutte et le plan quinquenal sont lancé, et désormais tous les jeunes Tanukis sont conviés aux cours du grand art: la métamorphose (en tout et n'inporte quoi) !
C'est cette lutte que le film nous expose.
D'apprentissage en expériences, de coups d'audaces en manifestations de forces, les Tanukis se démenent, mais l'ennemi est très fort et ne se décourage jamais.
Le film brille évidament de sont ressort souvent comique (pas juste un sourir à chaque vanne...non non...on se roule par terre et on frappe le tapis), mais aussi par son aspect parfois documentaire qui pose les vrais problemes sans tourner autour du pot ni sous entendre plus, ou moins que ce dont il est question, et enfin et surtout, de nous émouvoir de l'enchainement de deux couplés d'émerveillement et de désilusions. Entre comique aux tragique il n'y a qu'un pas: le même qu'il y a entre pleurer de rire ou de frustration. L'histoire mene sont gentil petit bonhomme de chemin, et même si je n'ai pas saisi les réference culturelles (il semble que l'on évoque le "Shinto" ;) de quelques passages clef, j'ai largement profité de l'impacte que cela doit avoir de part le parfait dosage dans l'enchainement des idées et du rendu graphique bleufant. On ne profite pas à moitié de Pompoko et il se livre pleinement dès le premier visionnage grâce à sa parfaite lisibilité, sa capacité à dire les choses et poser les problemes sans ambiguité (apparté théàtrale, la voie off avec l'aspect documentaire, etc). Attention, ce n'est pas pour autant du premier degré (hey oh c'est pas Dysney non plus!), mais contrairement à certains animés, au final, on a pas l'impression d'avoir eu juste une petite histoire bien foutue et on sait pourquoi on a eu tels ou tels réaction, et surtout, à propos de quels thèmes et idées; sans pour autant pouvoir tout comprendre, le film s'ouvre pleinement au spectateur sans lui donner l'impression de macher du coton.
Graphiquement, c'est évidement très réussis, et le film joue sur les différentes formes des Tanukis de façon remarquable. L'ambiance est inimitable, et la bande son n'y est pas pour rien (TCHU LIA SO ! mouarf).
Vraiment à voir, que dire de plus ?